22 novembre 2014
si mes yeux, si mes mains
Si mes yeux si mes mains, si ma bouche encore tiède
Si la terre et le ciel venaient à me manquer.
Si le vent n’allait plus porter dans sa nacelle
Ses oiseaux et la part infime du secret
Refrain :
Mon Dieu serait-ce alors
Besoin de tant de larmes.
Si le vent n’allait plus porter dans sa nacelle
Ses oiseaux et la part infime du secret
Si les tiges de blé, renfermant ton visage
N’éclairaient plus la route où je vais à pas lents
Refrain
Si les tiges de blé, qui ferment ton visage
N’éclairaient plus la route où j’avance à pas lents
Si ce poème enfin n’était rien qu’un poème
Et non le cri d’un homme en face de sa nuit
Refrain
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